jeudi 29 janvier 2015

LOUIS XIV EN COSTUME DE SACRE

 De Hyacinthe Rigaud

 

Le collier d’or et la croix de l’ordre du Saint Esprit. C’est un ordre de chevalerie institué en 1579 par Henri III. Le collier est composé de fleurs de lys et de langues de feu. Au centre de la croix se trouve une colombe qui, symboliquement descend du ciel lors de la cérémonie du sacre pour la Sainte Onction : le roi devient sacré.
Habits de cour :
- un jabot (col) et des manchettes en dentelle,
- une culotte en soie appelée « hauts de chausses », des bas de soie maintenus par des jarretières (rubans)
- des souliers à talons hauts rouges ornés de boucles de diamants (symbole de la cour.
- La main de justice : elle se compose d’un bâton en or, avec au sommet une main d’ivoire. Cette main symbolise la justice royale et la bénédiction du roi sur ses sujets.
La couronne : seule la couronne du roi est fermée. Celle des princes est ouverte. Elle signifie que le roi est l’autorité supérieure. Le peuple doit fidélité à la couronne.
Le manteau royal, de velours bleu azur, il est brodé de fleurs de lys, et doublé de fourrure d’hermine. Les fleurs de lys : les trois pétales peuvent être reliés à la Trinité : le père, le fils et le Saint Esprit .
Le Sceptre royal, symbole de pouvoir. Ce bâton de commandement montre que le roi est seul à prendre les décisions. Louis XIV s’est fait représenter avec le sceptre de son grand-père, Henri IV.
L’épée :
c’est celle de Charlemagne, symbole de la monarchie très ancienne, de la transmission du pouvoir royal de monarque en monarque, protecteur de l’église et du royaume

- Les dimensions.
2.77 m de hauteur, 1.92 m de largeur donc portrait très grand !
- Le peintre.
Hyacinthe Rigaud (1659-1743), portraitiste à Paris.
1701 : sa composition la plus célèbre, le portrait en pied de Louis XIV en costume de sacre, commandé par le roi et exposé à Versailles.

 

mercredi 28 janvier 2015

Jean Auguste INGRES

Monsieur Bertin


L’œuvre impressionne par le réalisme de la représentation, le rendu des vêtements sobres, par l'attitude déterminée du modèle, par le regard qui nous fixe, et par l'énergie qui se dégage du personnage. La composition pyramidale et le cadrage concourent à donner à Bertin une présence qui a frappé tous les observateurs : « j'ai vu le portrait de monsieur Bertin et c'est au dessus de tout éloge, écrit Amaury-Duval, parce que c'est un homme que l'on voit et non une peinture. »

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